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Les habitats estuariens

Estuaire
(code 1130, code corine 13.2 et 11.2)
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Partie aval d'une vallée fluviale soumise aux marées, à partir du début des eaux saumâtres. Les estuaires fluviaux sont des anses côtières où, contrairement aux "grandes criques et baies peu profondes", l'apport en eau douce est généralement important. L’interaction des eaux douces avec les eaux marines ainsi que la réduction du flux des eaux dans l'estuaire provoque le dépôt de fins sédiments sous forme de larges replats boueux et sableux.

 

Les caractéristiques suivantes ont été retenues pour cet habitat :

​

  • La limite de l'habitat "Estuaire" correspond à la partie toujours en eau du chenal ;

  • Les replats boueux et sableux exondés à marée basse ont été cartographiés si leur surface dépasse 2 500 m². La limite supérieure retenue est la végétation pionnière à Salicorne d'une part (pour les substrats vaseux) et les laisses de mer d'autre part (pour les substrats sableux) ;

  • Les replats dont la surface est inférieure à 2 500 m² ont été intégrés dans l'habitat "Estuaires" (information à indiquer dans la fiche de chacun des habitats) ;

  • Les cordons de galets en pied de falaise ont été considérés comme des replats sableux.

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Bancs de sable à faible couverture permanente d'eau marine
(code 1110, code Corine 11.125, 11.22 et 11.31)

Habitat de bancs de sable sublittoraux submergés de manière permanente. La profondeur d'eau dépasse rarement 20 mètres sous le niveau correspondant au "Chart Datum". Bancs de sable sans végétation ou avec végétation relevant du Zosteretum marinae et du Cymodoceion nodosae.


Cet habitat correspond à un substrat sableux exondé uniquement pendant des fortes marées. Il s'agit de la partie infralittorale de l'estran, en contact avec les replats boueux ou l'estran rocheux. Cet habitat est aussi caractérisé par la présence de Maërhl (Phymatolithon calcareum), espèce présente aux alentours de la baie de Cayola (F.VERFAILLIE, com. pers.).


Cet habitat a été cartographié, sur la base des cartes marines, dans les passes et en baie de Cayola. Ailleurs (sur l'estran rocheux), il n'est que marginal et n’a pas été cartographié.

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Replats boueux et sableux à marée basse
(code 1140, code Corine 14)

Habitat de sables et vases des côtes océaniques, des chenaux et des lagunes associées, non submergés durant la marée basse, dépourvus de plantes vasculaires, mais habituellement colonisés par des algues bleues et des diatomées. Ils ont une grande importance comme lieux de gagnage d'anatidés et de limicoles.


Toutes les parties sableuses et de galets situées sur les bords de falaises et sur les plages, ne présentant aucune végétation, sont prises en compte. La limite inférieure est déterminée par la marée basse de moyennes eaux, la limite supérieure par la végétation annuelle des laisses de mer, par les bas de falaises ou bas de dunes.

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Les roussières (ou prés salés)
​(code 1310, code Corine 15.1) 

Bancs de sable sublittoraux submergés de manière permanente. La profondeur d'eau dépasse rarement 20 mètres sous le niveau correspondant au "Chart Datum". Bancs de sable sans végétation ou avec végétation relevant du Zosteretum marinae et du Cymodoceion nodosae.


Cet habitat correspond à un substrat sableux exondé uniquement pendant des fortes marées. Il s'agit de la partie infralittorale de l'estran, en contact avec les replats boueux ou l'estran rocheux. Cet habitat est aussi caractérisé par la présence de Maërhl (Phymatolithon calcareum), espèce présente aux alentours de la baie de Cayola (F.VERFAILLIE, com. pers.).


Cet habitat a été cartographié, sur la base des cartes marines, dans les passes et en baie de Cayola. Ailleurs (sur l'estran rocheux), il n'est que marginal et n’a pas été cartographié.

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Prés-salés atlantiques
(code 1330, code Corine 15.3)

Partie aval d'une vallée fluviale soumise aux marées, à partir du début des eaux saumâtres. Les estuaires fluviaux sont des anses côtières où, contrairement aux "grandes criques et baies peu profondes", l'apport en eau douce est généralement important. L’interaction des eaux douces avec les eaux marines ainsi que la réduction du flux des eaux dans l'estuaire provoque le dépôt de fins sédiments sous forme de larges replats boueux et sableux.

 

Les caractéristiques suivantes ont été retenues pour cet habitat :

​

  • La limite de l'habitat "Estuaire" correspond à la partie toujours en eau du chenal ;

  • Les replats boueux et sableux exondés à marée basse ont été cartographiés si leur surface dépasse 2 500 m². La limite supérieure retenue est la végétation pionnière à Salicorne d'une part (pour les substrats vaseux) et les laisses de mer d'autre part (pour les substrats sableux) ;

  • Les replats dont la surface est inférieure à 2 500 m² ont été intégrés dans l'habitat "Estuaires" (information à indiquer dans la fiche de chacun des habitats) ;

  • Les cordons de galets en pied de falaise ont été considérés comme des replats sableux.

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Fourrés halophiles méditerranéens et thermo atlantiques
(code 1420, code corine 15.6)

Bancs de sable sublittoraux submergés de manière permanente. La profondeur d'eau dépasse rarement 20 mètres sous le niveau correspondant au "Chart Datum". Bancs de sable sans végétation ou avec végétation relevant du Zosteretum marinae et du Cymodoceion nodosae.


Cet habitat correspond à un substrat sableux exondé uniquement pendant des fortes marées. Il s'agit de la partie infralittorale de l'estran, en contact avec les replats boueux ou l'estran rocheux. Cet habitat est aussi caractérisé par la présence de Maërhl (Phymatolithon calcareum), espèce présente aux alentours de la baie de Cayola (F.VERFAILLIE, com. pers.).


Cet habitat a été cartographié, sur la base des cartes marines, dans les passes et en baie de Cayola. Ailleurs (sur l'estran rocheux), il n'est que marginal et n’a pas été cartographié.

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