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L'ostréiculture :

En matière de production conchylicole, le bassin du Payré est exclusivement consacré à l’élevage de l’huître creuse. La production se divise entre la production professionnelle, et la production non-professionnelle.

 

Les premières concessions ostréicoles dans le secteur du havre du Payré datent de 1915, probablement issues des gisements de Magallana angulata, appelée « huitre portugaise », huître creuse supplantant l’huître plate, alors en déclin du fait de parasitoses.

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La production ostréicole du Payré concerne 14 entreprises, et représente environ 50 emplois à l’année (davantage en saison touristique). Les bâtiments d’exploitation et bassins ostréicoles sont localisés soit sur le port de La Guittière, soit sur la zone du Veillon.

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La saliculture :

La saliculture des marais du Payré a connu une importante décroissance au cours du siècle dernier. Aujourd’hui, le sel n’est plus exploité que par 3 sauniers semi-professionnels (complément de revenu), regroupés dans l’association des Sauniers de la Guittière.

 

La production annuelle est très variable suivant les conditions climatiques mais pourrait avoisiner les 30 tonnes sur la base d’une trentaine d’œillets actuellement exploités et répartis sur les trois exploitations.

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L’emprise au sol a elle-même été drastiquement réduite : l’activité salicole des marais du Payré est aujourd’hui concentrée dans les marais de la Guittière, qui appartiennent au Département au titre des ENS, et exploite environ 20 aires salantes, pour un potentiel exploitable d’environ 150 aires salantes. Au total, selon le Registre parcellaire graphique (RPG) de 2017, 3,3 ha sont encore déclarés en marais salants dans le périmètre de la ZSC.

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La pisciculture extensive :

Une pisciculture traditionnelle est encore en usage dans les marais du Payré. Cette pratique historique existe dans lemarais depuis le XIIème siècle. Ainsi, les marais piscicoles ont été aménagés à cette fin depuis leur mise en place. Ils nesont pas une reconversion des anciens marais salants, contrairement à d’autres secteurs de la façade atlantique. Lapratique a cependant décru au fil du XXème siècle.

 

Cette pisciculture n’est aujourd’hui plus pratiquée que par un aquaculteur professionnel, ainsi que quelquespisciculteurs amateurs. Il s’agit d’une pisciculture extensive. Plusieurs essais de pisciculture intensive ont été entrepris, notamment dans les années 1970 et 1980, tous ont échoué.

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Les anciennes essailles en pierre constituent un patrimoine local qui doit être préservé. Malheureusement certaines essailles sont remplacées par des ouvrages en béton faute de budget et de savoir-faire pour restaurer ce petit patrimoine bâti.

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Le marais à poissons type se compose des éléments suivants :


• l’essaille : ouvrage hydraulique permettant la gestion des entrées et sorties d’eau


• la corde principale : chenal d’une profondeur moyenne de 1,50 m permettant la circulation de l’eau


• la corde secondaire : bassin de production piscicole (profondeur d’environ 60 cm)

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• le bossis : levée de terre interne au marais, située entre deux bassins de production piscicole


• la structure en peigne : structuration du marais en alternance des cordes secondaires
et des bossis, qui permet d’augmenter l’interface terre/eau


• la fosse : bassin plus profond (environ 3 à 4 mètres) permettant la protection des poissons pendant l’hiver.

 

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La Sylviculture :

Les boisements présent sur le site Natura 2000, sont souvent issus des campagnes de boisement par les Pins maritimes organisés à partir du milieu du XIXème siècle. Les pins actuels, de deuxième génération, sont souvent âgés. Ils sont progressivement remplacés par le Chêne vert, espèce climacique, qui progresse naturellement parmi ces boisements, et devient majoritaire dans le couvert végétal.

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Gestion et exploitation :
Malgré la présence importante de boisements au sein de la ZSC, l’exploitation forestière est insignifiante. La commercialisation difficile pousse à l’exploitation des bois en petites cessions par des résidents, et exceptionnellement par des exploitants forestiers ayant mécanisé leurs chantiers.


L’extrémité de la forêt domaniale de Longeville (secteur de Jard-sur-Mer/ Saint-(Vincent-sur-Jard), gérée par l’Office National des Forêts (ONF), est concernée par le sud de la ZSC. Les autres boisements font l’objet de stratégies d’acquisitions foncières (acquisition effective ou préemption départementale).

l'élevage : 
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Au sein de la zones spéciale de conservation (ZSC), la production primaire terrestre (non marine) est largement dominée par les pratiques liées à l’élevage (bovines, caprins et ovins). Les prairies permanentes représentent 95 % des surfaces concernées, complété par le maïs grain et ensilage.

 

La production céréalière, deuxième production de la ZSC, ne représente que 3 % des surfaces, suivie par la production de chanvre, de tournesol et de maïs.

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Cette prédominance des prairies permanentes s’explique en partie par la prise en compte dans les déclarations des bossis (levées de terre des marais), déclarés en prairies permanentes car incultivables du fait de leur exiguïté.

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la viticulture : 

Des vignes sont présentes sur le pourtour du site Natura 2000 et notamment sur certains coteaux calcaires sur des petites surfaces en particulier dans le secteur de la Guittière.

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la plaisance : 

Le site Natura 2000 compte deux ports de plaisances, le Port Bourgenay à Talmont-Saint-Hilaire en eaux profondes, construit en 1985 et comportant 650 anneaux d'ammarrage, et le Port de Jard-sur-Mer, port d'échouage construit en 1973, compte 408 emplacements.

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Ces ports bénéficies d’une certification environnementale : ils sont lauréat du « Pavillon Bleu » depuis 20 ans. Cette certification permet, pour les ports de plaisance, d’identifier ceux attentifs à la préservation de l’environnement. Ils sont notamment équipés d’aires de carénage sans rejets dans le milieu naturel, de systèmes de récupération des eaux usées des bateaux, mais aussi de zones de récupération des déchets spéciaux.

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Les activités balnéaires et nautiques :

Les eaux de baignade sont classées comme excellentes par l’Agence régionale desanté (ARS) entre 2017 et 2020, pour les deux seules plages contrôlées : la plage du Veillon au nord de l’estuaire, et la plage de la Mine au sud.

 

De nombreux sports nautiques sont aussi pratiqués, principalement sur les plages : kitesurf, jet-ski, planche à voile,scooter des mers... Cependant le marais est aussi concerné, notamment par la pratique du canoë et paddle, proposé en évolution libre par plusieurs clubs dans les cheneaux du Payré.

la Randonnée et le cyclysme :

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Plusieurs chemins de randonnée desservent le site Natura 2000 ou ses alentours immédiats. Il s’agit notamment des chemins degrande randonnée (GR) suivants et les chemins Richard Cœur de Lion (Vendée Grand Littoral) :

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• GR 8 du littoral atlantique, allant de Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique) au nord, jusqu’à Sare (Pyrénées-Atlantiques) au sud.

 

• GR 364 dit de la traversée du Poitou, qui s’étend de La roche-Posay (Vienne) à Jard-sur-Mer.

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• La Vélodyssées : C'est la plus longue véloroute européenne de France, reliant, Roscoff à Hendaye, avec plus de 1400 km à vélo le long de l'Atlantique. Cette véloroute passe dans les 4 communes du site Natura 2000 en longeant le littorale et traversant les marais.  


En dehors de ces grands sentiers, il existe les sentiers des douaniers sur le front de mer ainsi que les cheminement dans les forêts littorales et dans les milieux dunaires autorisés à la circulation des randonneurs, des cyclistes et équestres.

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Pour en savoir plus sur les chemins autorisés et la réglementation sur le site Natura 2000 

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La Pêche de loisirs :

La pêche à pied de loisir est présente sur le site Natura 2000 (crustacées, mollusques et poissons), en particulier sur la plage de Ragounite à Jard-sur-Mer et la plage République du côté de Talmont-Saint-Hilaire.

 

Les différentes espèces pêchable et la réglementation sont disponibles  

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La chasse : 

La chasse est pratiquée au sein du site Natura 2000 principalement sur le secteur des marais. La pression de chasse y est faible puisque sur 950 ha de marais, environ 200 ha sont chassés par 35 chasseurs. Le gibier d’eau est le plus recherché, ainsi que le petit gibier (lièvres et lapins).

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Une régulation des populations de ragondins, classée Espèce Exotique Envahissantes (EEE) par piégeage est assurée par les sociétés de chasse, par la Fédération des groupements de défense contre les ennemis des cultures (FGDEC) de Vendée, et par Vendée Grand Littoral.

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