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Les espèces d'intérêts communautaire

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7 espèces d’intérêt communautaire, inscrites à l’annexe II et IV de la directive « Habitats » sont présentes sur le site Natura 2000 :

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5 espèces de Mammifères

2 espèces floristiques

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Omphalodes littoralis Lehm, 1818

Cynoglosse des dunes

Pas facile à trouver !

C'est l’une des espèces les plus intéressantes de la flore française. Elle est en effet connue à l’échelle mondiale uniquement sur le littoral Centre-Atlantique français et ses îles. Les dunes vendéennes hébergent cette espèce qui affectionne les sables remués mais aussi les dunes fixées, en compagnie des mousses et des lichens. C’est très probablement l’espèce la plus remarquable du département.

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Sur le site Natura 2000, une belle population de plusieurs milliers d'individus se trouvent sur le massif dunaire de la plage de la Mine à Jard-sur-Mer.

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Omphalodes littoralis Lehm, 1818

Oseille des rochers

Très très rare ...

Cette espèce végétale se retrouve sur un milieu bien particulier puisqu’il est situé sur des zones de suintements rocheux alimentés en eau douce et régulièrement aspergés par les embruns chargés en sel. L’espèce ne peut cependant être catégoriquement distinguée que lors de sa fructification qui intervient durant le mois d’août.

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Sur le site Natura 2000, l'oseille des rochers que nous pensions disparue, a été redécouverte sur les falaises bordant le littoral entre les Sables-d'Olonne et Talmont-Saint-Hialire, il y a quelques années.

Lutra lutra l.

Loutre d'Europe

Un mammifère adapté à la vie aquatique

La Loutre est un carnivore de la famille des mustélidés. Cette espèce est parfaitement adaptée à la vie aquatique, de par sa morphologie allongée et fuselée (tête aplatie, cou large, membres courts et pattes palmées). Sa fourrure est extrêmement épaisse.

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Sur le site Natura 2000, la Loutre d’Europe est particulièrement bien active sur le territoire où des marquages territoriaux sont régulièrement découverts sur les secteurs de marais à poissons et sur les ouvrages permettant le franchissement du Payré et de ses affluents. Les pratiques de pisciculture doivent vraisemblablement favoriser l’espèce qui trouve dans les lagunes des marais à poissons des ressources trophiques abondantes.

Rhinolophus ferrumequinum (Schreber 1774)

Grand Rhinolophe

N'ayez pas peur !

Cette chauve-souris hiberne de fin octobre à mi-avril, en essaim, dans des cavités de type galeries de mines, carrières, grandes caves, parties souterraines de barrages, grottes. On la reconnait par ses ailes courtes et larges., son pelage épais, gris brun sur le dos avec des nuances de brun roux, et blanc grisâtre sur le ventre. Ses milieux de prédilection pour la chasse sont les pâtures entourées de haies, elle apprécie aussi la proximité de zones d’eau, les milieux mixtes, les lisières de massifs de feuillus, les végétation semi-ouvertes, ainsi que les sous-bois dégagés.

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Sur le site Natura 2000, une colonie de Grand Rhinolophe a élue domicile dans l'une des cavités d'une falaise littorale.

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Barbastella barbastellus

Barbastrelle commune

Souriez !

Cette espèce de taille moyenne au faciès noir caractéristique fréquente préférentiellement les milieux boisés desquels elle semble dépendre principalement pour ses activités de chasse. Elle se nourrit notamment de microlépidoptères (petits papillons) dont le développement dépend de lichens ou mousses présents sur les essences d’arbres forestiers.

 

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Myotis myotis

Grand Murin

N'ayez pas peur !


C’est une des plus grandes chauves-souris d’Europe. Le pelage est épais, court, brun clair sur le dos contrastant nettement avec le ventre presque blanc. Les oreilles et museau sont de couleur clair avec des nuances rosées et les membranes alaires marron. Elle est quasi identique au Petit Murin, considérée comme semi-sédentaire, elle peut effectuer de grands déplacements mais couvre habituellement seulement quelques dizaines de kilomètres entre ses gîtes d’été et d’hiver.

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Les espèces remarquables des marais du payré

Près de 25 plantes détectées sur site bénéficient ainsi d’un statut de protection régional, dont le très rare Sérapias en coeur Serapia cordigera représenté ici par l’unique station du Massif armoricain sur une pelouse située en périphérie du marais de la Guittière.

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Serapia cordigera Linné, 1763

Sérapias en Coeur

Pas facile à trouver !

Cette plante de la famille des orchidées, fait partie des 162 espèces d'orchidées recensées sur le territoire métropolitain. la forme de la fleur du Serapias en coeur peut servir d’abri aux insectes visiteurs. Très localisée, cette orchidée magnifique ne subsiste dans notre région que dans des landes encore oubliées des engins défricheurs. Elle affectionne tout particulièrement les terrains acides et plus particulièrement les anciennes vignes en friches.

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Sur le site Natura 2000, elle fut redécouverte en 2000 sur une pelouse calcaire en périphérie du marais de la Guittière, faisant d’elle l’unique station de cette orchidée sur l’ensemble du Massif armoricain.

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Tolypella salina

Tolypelle saline

Une plante bizarroïde !

La Tolypelle saline  est une espèce végétale de la famille des characées, un groupe d’algues dites « évoluées ». Les characées forment des herbiers aquatiques denses observés tant en eau douce que salée. Grêle, peu ramifiée, de couleur plutôt vert foncé à brunâtre, elle est de petite taille, d’une dizaine de centimètres au maximum. Espèce rare, elle est protégée au niveau national.

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Sur notre site Natura 2000, on retrouve cette plante au sein des marais salants/salés abandonnés ou beaucoup plus rarement dans des salines exploitées en fonction du calendrier d’intervention du paludier/saunier, notamment lors de l’« habillage » du marais en fin d’hiver.

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Pelobates cultripes (Cuvier, 1829)

Pélobate cultripède

Drôle de nom pour un crapaud ...

Le Pélobate est un amphibien d’assez grande taille (10-11 cm), d’allure trapue. La tête est courte, surmontée de grands yeux protubérants. Le tympan n’est pas visible. La peau est lisse, la robe généralement jaune verdâtre à brun, fortement tachée de motifs bruns plus ou moins confluents, selon un motif propre à chaque individu. Sur le terrain, il se reconnaît d’emblée à son attitude dressée.

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Sur notre site Natura 2000, une petite population isolée a été découverte sur la dune du Maroc en 1999. La dernière observation avait été faite en 2010 jusqu’à la confirmation du maintien de l’espèce sur site en mai 2021.

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Anguilla anguilla (Linnaeus, 1758)

anguille

La grande migratrice !

Reconnaître une anguille est chose aisée : un corps allongé, cylindrique et recouvert d’une peau épaisse. Son corps serpentiforme est protégé par un mucus très épais. Son dos brun vert va en s’éclaircissant sur les flancs et le ventre est jaune, on l’appelle d’ailleurs « anguille jaune ». Quand la maturité sexuelle approche et qu’elle s’apprête à rejoindre la mer, elle se métamorphose en « anguille argentée » avec un dos vert-gris et des reflets argent sur les flancs et le ventre blanc nacré.

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Sur notre site Natura 2000, l'anguille séjourne dans les marais et cours d'eau avant de reprendre la mer pour se reproduire, à des milliers de kilomètres de nos côtes, dans la Mer des Sargasse !

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Epacromius tergestinus tergestinus (Megerle, 1825)

Criquet de saline

Un criquet né du sel et de la vase

Observer le criquet des salines reste un privilège car cette espèce se mérite à plusieurs titres. D’abord, il s’agit d’une espèce rare localisée sur le littoral atlantique entre l’estuaire de la Loire et le bassin d’Arcachon, ensuite, il habite un milieu très spécifique, les prés salés ou marais salants. Ces habitats sont colonisés par une végétation herbacée et arbustive basse de plantes dites halophytes (supportant la présence du sel) telles que les salicornes, les soudes, les obiones, les saladelles ou lavandes de mer et l’aster maritime.

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Sur notre site Natura 2000, ce criquet peuple ce qu’on appelle en jargon scientifique le schorre (pré-salé), ainsi que la partie haute des vasières maritimes installées dans l' Estuaires du Payré.

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Gravelot à collier interrompu

Attention à mes œufs !

Charadrius alexandrinus (Linné, 1758)

Ce petit échassier se retrouve en Europe, de la Scandinavi eaux pays riverains de la Méditerranée et de la Mer Noire. En France, une part importante des effectifs nicheurs se situe sur le littoral breton et de la Manche, mais l’espèce est également présente sur l’ensemble des plages sableuses des façades atlantiques et méditerranéennes. La population nicheuse nationale est d’environ 1500 couples. Elle semble stable alors que cette espèce est considérée comme en déclin à l’échelle européenne. Le Gravelot à collier interrompu est une espèce protégée en France et l’atteinte à ces spécimens est fortement sanctionnée par la loi.

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Sur notre site Natura 2000, il n'est pas rare de l'observer sur l’immense plage du Veillon d'avril à juillet, lors de sa période de nidification. Attention, à ne pas marcher sur leur nid, qui se trouve à même le sable.

Également présents sur le site...

 

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