Les habitats littoraux
Falaises avec végétation des côtes atlantiques et baltiques
(code 1230, code Corine 18.21)
Les falaises avec végétation, montrent une variabilité, selon un modèle complexe, qui dénote leur degré d'exposition à la mer, leur géologie et leur géomorphologie, sa provenance biogéographique et leur mode de gestion par l'homme.​ Les falaises littorales du secteur sont constituées par des roches cristallines.
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Historiquement (début du 20ème siècle), la roche-mère était recouverte par une couche de sable plaquée par les embruns. La végétation correspondait à une dune grise. La fréquentation touristique a progressivement altéré la couverture végétale, provoquant la régression de la couche sableuse. Une végétation de pelouse est apparue.
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Actuellement, suivant les secteurs, on observe les deux types de végétation (dunes grises perchées et pelouses), suivant l’intensité de la fréquentation touristique. Des suintements humides apparaissent de place en place. A flanc de falaise, des plantes très résistantes au sel s’installent dans les fissures.
Grottes non exploitées par le tourisme
(code 8310)
Une grotte située en pied des falaises a été découverte et doit vraisemblablement être en partie submergée lors des marées hautes de forts coefficients. Il s’agit d’une ancienne mine qui se scinde en deux boyaux menant à des cavités.
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Cette grotte héberge différentes espèces de chauves-souris.
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Les dunes
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Végétation annuelle des laisses de mer
(code 1210, code Corine 17.2)
Formations de plantes annuelles ou formations représentatives de plantes annuelles et vivaces, occupant des accumulations de débris et de graviers riches en matières organiques azotées (Cakiletea maritimae p.). Cet habitat est situé à la limite supérieure des pleines mers de vives-eaux.
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Les laisses (goémon etc.) déposées par les marées se décomposent et enrichissent le sable. Les plantes liées à cet habitat sont donc des espèces nitrophiles annuelles ou bisannuelles, supportant le sel. Cette ceinture de végétation est le premier stade de la dynamique dunaire.​
Dunes mobiles du cordon littoral à Ammophila arenaria
(code 2120, code Corine 16.2121)
Cet habitat se développe immédiatement au contact supérieur de la dune mobile embryonnaire ou des laisses de haute mer. Le substrat est sableux, essentiellement minéral, de granulométrie fine à grossière, parfois mêlé de débris coquilliers, exceptionnellement atteint par les vagues au moment des très grandes marées hautes ou de certaines tempêtes. La végétation psammohalophile est adaptée et favorisée par un enfouissement régulier au saupoudrage éolien à partir du haut de plage.
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L’Oyat est la plante typique de ce milieu. Cette graminée, adaptée à l’enfouissement et au saupoudrage de sable, forme des peuplements plus ou moins continus.​ La dune blanche participe à la fixation du sable et protège les zones de dunes grises du saupoudrage éolien.​
Dunes côtières fixées à végétation herbacée (dunes grises)
(code 2130, code Corine : 16.221 à 16.222 et 16.225 à 16.227)
Les habitats de dunes grises se développent quand la végétation n’est plus soumise au saupoudrage du sable, Elles sont protégées des embruns par un cordon dunaire (le Veillon) ou un massif boisé (Pointe du Payré - dune du Maroc).
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La végétation est dominée par des lichens et des mousses qui donnent à l’habitat son aspect grisâtre. La végétation, de type prairiale est très diversifiée et accueille de nombreuses espèces rares. Historiquement, les dunes grises étaient pâturées, notamment par des moutons​
Dunes fixes décalcifiées atlantiques
(code 2150, code Corine 16.24)
Aucune fiche n'est disponible dans les cahiers d'habitats. Cet habitat apparaît dans des conditions spécifiques :
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décalcification du substrat (par lessivage des débris de coquillages) ;
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accumulation d’humus.
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La végétation est composée à la fois d’espèces typiques des landes acides et d’autres, liées aux milieux dunaires. Les bruyères qui composent les landes décalcifiées ont une structure en coussinet sous l’action des embruns.​
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Dépressions humides intradunales
(code 2190, code Corine 16.31 à 16.35)
Dépressions humides des systèmes dunaires. Les pannes humides sont des milieux extrêmement riches et spécialisés, très menacés par l'abaissement de la nappe phréatique. Les dépressions humides intradunales sont situées dans les zones de dunes grises. Leur origine peut être naturelle ou artificielle (extraction de sable, Casses cultivées).
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Ces cuvettes sont alimentées par des nappes d’eau douce affleurantes sous le massif dunaire. Les variations de niveaux d’eau sont importantes au cours de l’année.​
Dunes boisées des régions atlantique, continentale et baltique
(code 2180, code corine 16.29)
Forêt naturelle ou semi-naturelle (établie depuis longtemps) des dunes côtières de la région atlantique, continentale et boréale avec une structure arborée bien développée et un assemblage d'espèces forestières caractéristiques. Il peut s'agir de chênaies et de hêtraies-chênaies à bouleau (Quercio robori-petraeae) sur sols acides, mais aussi de forêts relevant de l'ordre des Quercetalia pubescenti-petraeae.
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Sur le site, cet habitat est caractérisé par des peuplements forestiers dominés par le Chêne vert. Le Pin maritime a été planté pour la première fois en 1836, dans le but de fixer les dunes et de produire de la résine. De ce fait, cet habitat présente deux faciès sur le site, des yeuseraies pures et des Pinèdes avec un sous-bois dominé par un taillis de Chêne vert.
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La bordure maritime des dunes boisées est occupée par une chênaie verte pure, dont les parties les plus proches de la mer sont sculptées par le vent​
L'estran
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recifs
(code 1170, code Corine 11.24 et 11.25)
Substrat rocheux et concrétions biogéniques sous-marins ou exposés à marée basse, s'élevant du fond marin de la zone sublittoral, mais pouvant s'étendre jusqu'à la zone littorale, là où la zonation des communautés animales et végétales est ininterrompue. Ces récifs offrent une stratification variée de communautés benthiques algales et animales incrustantes, concrétionnées ou coralliennes.
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Habitat représenté sur le site par l'ensemble de l'estran rocheux. L'habitat élémentaire "récifs d'hermelles" est présent.​
Bancs de sable à faible couverture permanente d'eau marine
(code 1110, code Corine 11.125, 11.22 et 11.31)
Bancs de sable sublittoraux submergés de manière permanente. La profondeur d'eau dépasse rarement 20 mètres sous le niveau correspondant au "Chart Datum". Bancs de sable sans végétation ou avec végétation relevant du Zosteretum marinae et du Cymodoceion nodosae.
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Cet habitat correspond à un substrat sableux exondé uniquement pendant des fortes marées. Il s'agit de la partie infralittorale de l'estran, en contact avec les replats boueux ou l'estran rocheux. Cet habitat est aussi caractérisé par la présence de Maërhl (Phymatolithon calcareum), espèce présente aux alentours de la baie de Cayola (F.VERFAILLIE, com. pers.).
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Cet habitat a été cartographié, sur la base des cartes marines, dans les passes et en baie de Cayola. Ailleurs (sur l'estran rocheux), il n'est que marginal et n’a pas été cartographié.
Replats boueux et sableux à marée basse
(code 1140, code Corine 14)
Habitat de sables et vases des côtes océaniques, des chenaux et des lagunes associées, non submergés durant la marée basse, dépourvus de plantes vasculaires, mais habituellement colonisés par des algues bleues et des diatomées. Ils ont une grande importance comme lieux de gagnage d'anatidés et de limicoles.
Toutes les parties sableuses et de galets situées sur les bords de falaises et sur les plages, ne présentant aucune végétation, sont prises en compte. La limite inférieure est déterminée par la marée basse de moyennes eaux, la limite supérieure par la végétation annuelle des laisses de mer, par les bas de falaises ou bas de dunes.